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FAQ – La Déclaration en 13 questions

  • Pourquoi une déclaration universelle des droits de l’humanité alors qu’il existe déjà déclaration universelle des droits de l’homme ? Le moment est venu parce que les enjeux ont changé. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme dont l’application effective est plus que jamais nécessaire s’intéresse aux droits et libertés de chaque individu. Elle ne répond pas aux enjeux collectifs qui sont ceux des droits des générations futures, des biens publics, du changement climatique, de la sixième de destruction des espèces, de la mise en péril de la santé humaine, animale et végétale par la pollution chimique ou encore du transhumanisme. L’objet de la déclaration universelle des droits et devoirs de l’humanité est précisément de fixer les principes et les règles pour assurer une réponse adaptée.

 

  • Qu’est-ce que la DDHu ? La déclaration universelle des droits de l’humanité est le premier texte reconnaissant les droits et devoirs qu’a l’humanité pour assurer sa pérennité et celle des espèces vivantes face aux défis contemporains, écologique et technologiques. En bref, elle pose les bases d’un intérêt général planétaire dont la société civile est le principal acteur et le garant plus que les Etats. C’est la raison pour laquelle c’est le seul texte à ce jour qui soit signé à la fois par des entités la déclaration publiques, des organisations non-gouvernementales, des entreprises, des universités et des citoyens.

 

  • Comment est né ce texte ? Ce texte est né d’une initiative du Président la République française dans le cadre de la préparation de la cop 21 ; il a chargé Madame Lepage de rédiger un texte fixant la responsabilité des générations actuelles au regard des grands enjeux climatiques et écologiques. Par la suite, la société civile sous toutes ses formes, entités publiques, barreaux, O.N.G. s’est emparé de la Déclaration pour la soutenir par le plus grand nombre.

 

  • A quoi sert la DDHU ? : élaborée sous forme d’une déclaration, au contenu extrêmement simple (4 principes, 6 droits, 6 devoirs), la déclaration a non seulement une portée morale et fédératrice d’un projet pour l’humanité ; elle est aussi un acte juridique que chacun pourra utiliser. À cet égard, dans deux mois sortira un ouvrage de commentaires article par article par 16 professeurs de droit de la déclaration qui mettront en lumière la capacité jurisprudentielle de chacun des articles. Elle s’inscrit comme base au grand mouvement lancé sur la justice climatique et qui va progressivement s’étendre à tous les domaines qui concernent la dignité et les droits de l’humanité. C’est un outil au service de tous ceux qui veulent agir en faveur de la pérennité de la vie sur Terre.

 

  • À quoi s’engage t’on en signant la déclaration ? La signature de la déclaration est avant tout un engagement moral de respecter les droits et surtout les obligations qui y figurent. Mais c’est également un engagement juridique. Autrement dit, le non-respect des obligations pourrait être invoqué comme il en va déjà des chartes et divers déclarations souscrites par des entités publiques et privées. Sa force vient de son caractère moins formaliste que d’autres actes, de l’importance de sa diffusion dans la société civile, dans les collectivités publiques comme dans le secteur privé et surtout de son contenu.

 

  • Qui peut signer la déclaration et comment ? Tout individu, toute entité publique ou privée peut signer la déclaration directement sur le site ( https://droitshumanite.fr/sign/ ) ou de manière plus formaliste en organisant une manifestation de signature de la déclaration avec un représentant de l’association des amis de la déclaration.

 

  • Qu’est-ce que l’association des amis de la déclaration universelle des droits de l’humanité ? Il s’agit d’une association destinée à réunir les signataires de la déclaration et à définir la stratégie de développement pour obtenir le plus de soutiens possibles. Cette association présidée par Corinne Lepage s’appuie sur un conseil d’administration, sur des ambassadeurs au nombre d’une vingtaine et sur les signataires qui eux-mêmes acceptent de soutenir activement la déclaration.

 

  • Qui a signé jusqu’à ce jour ? Des villes comme Strasbourg, Paris ou Modène, des régions comme la région de Tanger Tétouan, un État, de très nombreux barreaux français, européens, africains, des O.N.G. des milliers de citoyens et des personnalités venues de monde très différents comme Matthieu Ricard, Edgar Morin, Jean-François Clervoy, Yann Arthus Bertrand et bien d’autres.

 

  • Que peut-elle apporter à une ville ou une région ? Le maire de Strasbourg, premier à signer la déclaration, a parfaitement répondu à cette question. Depuis lors, toutes les villes qui ont adopté la déclaration l’on fait à l’unanimité, quelle que soit la sensibilité politique. Cela signifie tout simplement que les villes, les départements les régions et plus généralement les collectivités publiques sont aujourd’hui les premiers acteurs et garants auprès de leurs concitoyens de l’adaptation aux transformations indispensables et de la sécurité à court et à long terme.

 

  • Que peut-elle apporter à une entreprise ? Le statut de l’entreprise dans la société change profondément. Au-delà de sa fonction première de production, l’entreprise a plus que jamais besoin de sens pour elle-même et ses salariés. La responsabilité sociale et environnementale fait maintenant partie intégrante du droit. De plus, un certain nombre de pays reconnaissent désormais comme en France un devoir de vigilance ou comme aux États-Unis une responsabilité des sociétés mères pour leurs filiales. Dans tous les cas de figure, l’adhésion à la déclaration universelle des droits de l’humanité affirme pour une entreprise son sens des responsabilités, sa volonté de s’inscrire dans le long terme et de participer à la définition d’une forme d’intérêt général planétaire ce qui est de plus en plus demandé par ceux qui y travaillent comme par la Société.

 

  • Que peut-elle apporter à une ONG ? Quel que soit l’objet de l’ONG, y compris droits de l’homme, l’adhésion à la déclaration universelle des droits de l’humanité ne peut que conforter et renforcer son action en l’inscrivant dans l’intergénérationalité et le long terme ainsi que dans une vision globale, et ce sans qu’il y ait la moindre compétition entre les organisations. C’est en effet le partage d’un combat commun pour un avenir viable et souhaitable qui est au cœur de toutes les actions les organisations non-gouvernementales.

 

  • Que peut-elle apporter un barreau ? Les avocats sont les fers de lance de la déclaration universelle. Tous barreaux français, la conférence des barreaux européens, sans doute bientôt une partie du barreau international, 19 barreaux africains et européens ont adhéré à la déclaration. Il est naturel que ce texte soit porté par les avocats, et à terme les avocats du monde entier, tout simplement parce qu’il est dans l’ADN d’un avocat de défendre les droits et que l’humanité plus que tout autre entité a besoin d’être défendue.

 

  • Que peut-elle apporter à une université ? La première université à signer la déclaration a été celle de Modène en Italie et la seconde sera celle d’Aix-en-Provence. Il est évident qu’une université qui a la double caractéristique de porter la recherche et l’enseignement d’une part la jeunesse d’autre part doit être par définition une partie active dans fait de la déclaration universelle des droits de l’humanité.

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