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Newsletter DDHu – Avril 2020

Cher(e)s ami(e)s de la DDHu,

Lorsqu’elle a été souhaitée par le Président de la République française, la DDHu apparaissait comme une déclaration justifiée par l’adjonction des crises écologiques, des difficultés d’accès aux ressources pour une grande part de l’humanité, des problèmes éthiques posés par le progrès technologique et le risque de disparition du vivant.

Désormais, avec la pandémie du coronavirus et les bouleversements immédiats et futurs qu’elle induit, cette déclaration de droits et de devoirs apparaît encore mieux adaptée aux besoins universels qui sont les nôtres, et peut de surcroît servir à conforter les objectifs de développement durable.

La santé humaine et environnementale : un droit de l’humanité.

La crise universelle que nous vivons appelle une réponse juridique universelle qui traduise pour l’humanité, conçue comme la chaîne des générations, des droits et devoirs de tous et de chacun au bénéfice de tous et de chacun.

La Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité est précisément un instrument simple, largement diffusé, qui permet, dans sa souplesse, de servir de fondement aux très nombreuses actions que nous aurons à mener pour assurer la pérennité du vivant.

Retrouvez la tribune écrite par la Présidente de l’Association, Corinne Lepage, dans le Huffington Post. Coronavirus : ce que nous vivons est annonciateur des drames à venir liés au climat.

« Il est bien entendu infiniment trop tôt pour être en capacité de tirer toutes les leçons de ce qui nous arrive concernant la crise du coronavirus. Néanmoins, un certain nombre d’évidences apparaissent… »

Corinne Lepage

Nos projets ne sont pas à l’arrêt !

Dans ce contexte, beaucoup d’activités tournent au ralenti : l’Association des Amis de la DDHu en profite justement pour faire avancer ses démarches dans le but d’obtenir le statut ECOSOC des Nations unies. Un très beau projet en perspective pour 2020, qui permet de ne pas perdre de vue ses objectifs en ces temps d’incertitudes…

Le Conseil d’Administration des Amis de la Déclaration

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Tribune – Un appel à reconnaître d’urgence les droits et les devoirs de l’humanité

[vc_row][vc_column][ultimate_heading main_heading=”Je signe l’appel !” spacer=”line_only” spacer_position=”middle” line_height=”3″ main_heading_style=”font-weight:bold;” main_heading_font_size=”desktop:30px;” main_heading_line_height=”desktop:40px;” main_heading_margin=”margin-bottom:15px;” sub_heading_style=”font-weight:bold;” sub_heading_font_size=”desktop:18px;” sub_heading_margin=”margin-bottom:30px;” line_width=”100″ spacer_margin=”margin-bottom:30px;” el_class=”accent-border-color color-title”]Signez l’appel à reconnaître d’urgence les droits et les devoirs de l’humanité, signé par les ambassadeurs des Amis de la Déclaration des Droits de l’Humanité et par de nombreuses célébrités, est paru aujourd’hui dans La Croix:[/ultimate_heading][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/2″][vc_column_text][gravityform id=2 title=false description=false ajax=true][/vc_column_text][/vc_column][vc_column width=”1/2″][vc_column_text]L’heure n’est plus aux constats ni à la négociation hypothétique d’un nouvel accord sur l’environnement. Lequel risquerait de s’ajouter aux centaines d’accords existants dont l’application et surtout la sanction deviennent de plus en plus aléatoires. L’heure est à la reconnaissance du seul vrai sujet : la responsabilité de l’humanité vis-à-vis d’elle-même, des espèces vivantes et de la planète qui l’abrite.

Tel est l’objet de la « Déclaration universelle des droits et devoirs de l’humanité » (DDHu) qui la distingue d’autres initiatives et la rend nécessaire autant qu’urgente.

Cette déclaration va plus loin que les déclarations antérieures limitées à la reconnaissance de nouveaux droits. Proclamant autant de devoirs que de droits, la DDHu rappelle que les uns ne peuvent aller sans les autres et que les droits des générations futures comme des espèces vivantes constituent autant de devoirs pour les générations présentes.

Cette déclaration n’est pas un texte supplémentaire sur le climat ou l’environnement, même si dans ce domaine tous les voyants sont au rouge. Elle affirme qu’il ne peut y avoir d’avenir pérenne pour l’humanité, sans reconnaissance de :

– la responsabilité dans la préservation et l’usage des ressources,

– l’équité intra et intergénérationnelle,

– l’humanisation du progrès technologique, dans un environnement sain.

Cette déclaration n’est pas un texte à l’usage des seuls États gestionnaires du court-termisme, qui pour le long terme sont, au mieux des suiveurs plutôt que des précurseurs. Ce texte est le seul aujourd’hui qui puisse être signé par toutes les composantes de l’humanité, depuis les simples citoyens jusqu’aux États en passant par les collectivités locales (villes, régions,), les assemblées de parlementaires, les barreaux (locaux, nationaux), les O.N.G., les universités et les entreprises soucieuses de leur responsabilité.

La déclaration universelle des droits et devoirs de l’humanité n’est pas une convention internationale destinée à être négociée entre États jusqu’à être vidée de toute substance et de toute contrainte. C’est un texte simple, traduit dans la plupart des langues aujourd’hui utilisées dans le monde, qui doit devenir un texte de base dont chaque citoyen, chaque collectivité, chaque entité pourra revendiquer les principes.

Née dans le prolongement de la « Déclaration universelle des droits de l’homme », la Déclaration universelle des droits et devoirs de l’humanité veut aller un grand pas plus loin.

C’est pourquoi nous, signataires de la DDHU, appelons les collectivités publiques, les personnes morales, les organisations de toute nature, chaque citoyenne et chaque citoyen à nous rejoindre et à permettre à l’humanité de se doter de cette feuille de route de son avenir.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width=”1/6″][/vc_column][vc_column width=”2/3″][dt_vc_list]

Personnalités signataires :

  • Jean-Philippe Agresti, Doyen de la faculté d’Aix-en-Provence
  • Ghaleb Bencheikh, écrivain essayiste, Président de la Conférence mondiale des religions pour la paix
  • Dominique Bourg, Philosophe
  • Jean-François Clervoy, astronaute
  • Jean-Michel Cousteau, Président de Green Cross France et Territoires
  • Chantal Cutajar, Directrice de l’OCTFI (Observatoire Citoyen pour la transparence financière internationale) et Directrice générale du CEFAC (Collège européen des investigations financières et de l’analyse financière criminelle)
  • Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO
  • Christiane Feral Schhul, Ancienne bâtonnière de Paris,
  • Anne Hidalgo, Maire de la ville de Paris
  • Nicolas Imbert, Directeur exécutif de Green Cross France et Territoires,
  • Jacques Krabal, Député
  • Jean Paul Laborde, Ambassadeur itinérant du PAM (Association des Parlementaires de la Méditerranée)
  • Bettina Laville, Présidente du Comité 21
  • Corinne Lepage, Ex-ministre de l’environnement, eurodéputée et avocate de l’environnement
  • Myriam Maestroni, PDG d’Economie d’Energie (ex-PDG de Primagaz), présidente de la fondation E5t,
  • Geneviève Maillet, Avocate, bâtonnière de Marseilles
  • Eric Orsenna, Ecrivain
  • Michel Peisse, Président de l’OMECA – Organisation Mondiale des Experts Comptables et Arbitres, Associée au département d’information publique des Nations Unies
  • Corinne Pelluchon, Philosophe et professeure à l’UPEM,
    Philippe Perrin, astronaute
  • Gérard Rabinovitch, Philosophe
  • Roland Ries, Maire de la ville de Strasbourg
  • Jean-Louis Servan-Schreiber, Écrivain

 

Les ambassadeurs signataires:

  • Amandine Biaggini, étudiante en agronomie à AgroParisTech
  • Louis B. Buchman, Avocat au barreau
  • Antonella Buja, responsable du Bureau des politiques européennes et des relations internationales de la ville de Modène, Italie.
  • Sara Chandler, présidente de la Fédération des Barreaux d’Europe, Royaume-Uni.
  • Fadi Georges Comair, Expert des problèmes en eau
  • Christophe Donnette, Président du réseau GESICA
  • Christiane Féral-Schuhl, Présidente du Conseil National des Barreaux
  • Mary-Daphné Fishelson, avocate et ancienne Secrétaire Générale de l’UIA, France.
  • Emilie Gaillard, Enseignant-chercheur et maître de conférences en droit privé à l’Université de Caen
  • Bilal Ghamrawi, Vice-Président de l’OMECA
  • Emmanuel KIERZKOWSKI-CHATAL, bâtonnier au barreau de Saint-Nazaire
  • Mathieu Mahika Kofi, président de Green Cross Côte d’Ivoire
  • Adrian Lakrichi, étudiant
  • Claire Le Floch, étudiante à AgroParisTech
  • Noureddine Melikechi, professeur de physique et doyen du Kennedy College of Sciences de l’Université du Massachusetts à Lowell. Membre de l’Optical Society of America et membre de l’équipe de recherche du Mars Science Laboratory de la NASA.
  • Yannick Monget, Président de Symbiom
  • Laura Thompson
  • Louise Vandelac, Ph.D. Professeure titulaire Département de sociologie et Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM

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