La Déclaration a été présentée lors du Forum Women Leaders in Ecology and Development 2018 qui se tenait en Chine le 6 juillet.
La présentation de la Déclaration s’est faite en présence de Corinne Lepage, Présidente de l’ADDHu et de Nicolas Imbert, Administrateur de l’ADDHu.
La nécessité, l’urgence d’un changement de paradigme en matière de gouvernance écologique … vers un multilatéralisme et de nouvelles bases juridiques
« Le défi climatique, qui peut faire basculer l’humanité dans un monde imprévisible et qui peut être à terme suicidaire pour l’espèce humaine elle-même, nous appelle à un sursaut de responsabilité et donc à des engagements qui concernent tous les individus, toutes les collectivités, tous les États. ».
« Le défi sans précédent auquel nous sommes confrontés nous invite à changer de paradigme et à imaginer une autre gouvernance qui repose elle-même à la fois sur le multilatéralisme et sur des bases juridiques nouvelles, capables de fonder notre responsabilité commune. ».
La Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité (DDHu), un nouvel outil, une base commune…
« Liant la nature et l’humain, les principes de la Déclaration fixent les responsabilités de tous et donc de chacun, personne physique ou morale, publique ou privée, nationale ou internationale. »
« Parce qu’elle est une Déclaration des Droits et des Devoirs de l’Humanité, la DDHu est une base commune, qui ne se rattache pas à une culture ou une civilisation particulière, qui ne stigmatise pas, qui ne condamne pas. »
« Mais, elle constitue un socle indispensable pour que chacun reconnaisse sa responsabilité et accepte de s’engager dans la défense commune de l’espèce humaine et des autres espèces qui partagent notre planète. »
Corinne Lepage a expliqué qu’« Il s’agit de la prise de conscience par l’Humanité, dans sa diversité, de l’unité des problèmes auxquels elle est confrontée même si les responsabilités et les moyens des uns et des autres ne sont pas équivalents. »
« Intégrant à la fois les défis écologiques, les défis du développement, de la paix et ceux des révolutions technologiques, la Déclaration vise à englober les responsabilités multiples qui sont celles de notre génération à l’égard de celles qui viennent mais aussi à l’égard de celles qui précèdent. »
Les soutiens et dernières avancées de la Déclaration
- La Déclaration a aujourd’hui le soutien de l’ancien secrétaire général de l’ONU Monsieur Ban Ki-Moon et a été présentée au Conseil économique et social européen.
- Le Forum du Pacifique a adopté au début du mois de mai 2018 une déclaration visant à faire tous les efforts pour que le texte puisse être adopté par les différentes parties avant la fin de l’année.
- Des associations de parlementaires s’en sont saisi, en Europe, autour de la Méditerranée, dans le monde de la francophonie. De nombreux barreaux, européens, africains, la soutiennent ainsi que des fédérations d’avocats dont la Conférence Internationale des Barreaux de tradition commune.
- Puis, le monde académique avec l’Université de Modène première signataire, suivie à ce jour du réseau des grandes écoles de commerce de Lyon, de l’institut international de la francophonie et des Chaires Leopold Senghor, de plusieurs universités, en France, en Europe, aux États-Unis.
- Le monde des O.N.G. avec notamment Green Cross France et Territoires, l’OMECA, organisation reconnue par l’ONU et accréditée Ecosoc et celui de très nombreuses personnalités du monde de l’environnement est signataire. Une centaine d’entreprises et organisations économiques ont rejoint le mouvement auquel certains États commencent également à s’intéresser.